• comment me définir,

    J’ai choisi l’abstraction car elle reste pour moi, ce qu'elle était à ses débuts, un recul critique, un détour philosophique.
    Elle me donne la possibilité de travailler sur ce moment fugace de la création, avant que l’image ne se construise.
    Loin de réduire mes possibilités d'expression, l’abstraction me permet de faire reculer les limites de mes interventions. C'est à l'intérieur de paramètres formels étroits que j’établis une plus grande capacité de renouvellement.
    En marge de l’art concret suisse et de l’abstraction américaine je cherche une voie originale, en explorant le déterminisme et le hasard, l’élaboration de mes travaux  laisse le hasard interférer avec le système qui les régit :

     

    Questionnement sur la part de conscience dans le processus de création, Questionnement aussi sur la place de l’art interférant dans les mécanismes établis de la société.

     

    Proche de Gottfried Honegger, Agnès Martin, Aurélie Nemours, Morris Louis, mais aussi des sculpteurs comme Carl André, Richard Serra, Bernard Venet, j’aime les matériaux bruts où l’intervention de l’artiste est minimale, les compositions modulaires et sérielles qui déclinent une idée dans un ensemble de possibilités.
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